Résumé :
Dans le paysage de menace numérique en pleine évolution, la nécessité de prendre des mesures de cybersécurité robustes n’a jamais été aussi critique. Pourtant, malgré plus de quatre décennies de recherche intensive et d’investissements substantiels dans la sécurité des systèmes et des infrastructures essentielles, les infractions cybernétiques continuent d’augmenter en fréquence et en impact Cet échec persistant soulève une question fondamentale : pourquoi les stratégies de cybersécurité qui semblent efficaces en théorie sont-elles souvent insuffisantes dans la pratique ? S’inspirant de mon expérience et de mes recherches, cette conférence explore la déconnexion entre les fondements théoriques de la cybersécurité et les défis réels qui entravent leur mise en œuvre réussie. Alors que les approches traditionnelles mettent l’accent sur la construction de défenses plus solides – un aspect crucial de la cybersécurité -, s’appuyer uniquement sur cette stratégie est insuffisant dans un environnement où les menaces s’adap Au lieu de cela, je dirai que la résilience de la cybersécurité doit être au centre des stratégies de réflexion prospective. La résilience à la cybersécurité – la capacité d’une organisation à anticiper, résister, se remettre et évoluer en réponse aux menaces cybernétiques – offre une voie plus durable. Cette présentation préconise un changement de paradigme : aller au-delà des modèles rigides et axés sur la défense pour adopter une approche plus adaptative et holistique. Les défis complexes en matière de sécurité ne nécessitent pas toujours des solutions complexes, et en revoyant les principes fondamentaux et en envisageant des stratégies non conventionnelles, nous pouvons construire des défenses plus efficaces. Pour illustrer ces concepts en action, je vais mettre en lumière les projets en cours et à venir de mon équipe, montrant comment ces principes se traduisent en solutions réelles de cybersécurité. À travers cette discussion, j’ai pour but de fournir un argument convaincant pour repenser la cybersécurité et d’équiper les organisations des outils dont elles ont besoin pour naviguer dans un paysage numérique de plus en plus h
Biographie du conférencier
Elhadj Benkhelifa est professeur titulaire d’informatique et directeur de professeur à l’université Staffordshire. Il est également le directeur fondateur du Smart Systems, IA and Cybersécurité Research Centre, gérant 20 chercheurs et 32 étudiants au doctorat. Il a été auparavant directeur du centre de recherche Cloud Computing and Applications (2015-2020) et directeur du centre de recherche appliquée sur la fusion mobile (2014-2016). Les domaines de recherche d’Elhadj couvrent l’informatique et les applications dans les nuages sous ses formes centralisées et décentralisées (informatique brouillard/Edge, Cloudlet, Blockchain etc.), les systèmes définis par logiciels. Informatique de service, cybersécurité & criminalistique numérique, données (gouvernance, sémantique, analytique, réseaux sociaux), intelligence artificielle et méthodes d’ingénierie logicielle. Elhadj a prononcé plus de 50 conférences d’ouverture à l’échelle internationale et a édité un certain nombre de comptes rendus de conférences et d’éditions spéciales de Journaux scientifiques. Il a publié plus de 170 articles de recherche dans des conférences et des revues et a été le chercheur principal d’un certain nombre de projets collaboratifs. Elhadj a présidé de nombreuses conférences de l’IEEE dans différentes parties du monde. Elhadj est actuellement président du bureau de l’éducation de la section IEEE UK&I et siège au conseil consultatif du West Midland Cyber Resilience Centre et il siège au conseil médico-légal numérique de la police du Staffordshire. Elhadj est membre du conseil d’administration de l’Alliance internationale sémantic Knowledge Graph et membre du groupe de travail sur les graphies Alan Turing. Il est également un membre actif du groupe de travail MDKP au NIST, États-Unis. Elhadj est membre senior de l’IEEE, membre de l’Académie de l’enseignement supérieur du Royaume-Uni et praticien Prince2.
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